Petits nouveaux !

moulin.du.barthas@wanadoo a écrit:

J'ai commencé l'activité de gites en mars 1996, ma fille était née en décembre , nous avons ensuite ouvert les chambres au printemps 2002, mon fils était né en 1999. Avec les travaux au milieu. Nous avons remis ça, ensuite avec l'ouverture du deuxième gîte en 2007. Donc si on est bosseur, bien organisé, et jeune. Il ne faut pas renoncer à ses projets. Bien évidemment, tous les conseils qui ont été donnés pour établir votre étude de marché, etc sont à suivre à 2000%

Merci beaucoup, vous me rassurez! Vous n'avez pas dû chômer ça c'est sûr ! Mais je partage votre avis, les enfants ne sont en rien un frein à partir du moment où l'on est motivé, travailleur et organisé.
À nous de bien monter notre projet !

je ne suis pas d'accord, les enfants sont un frein pour ce genre d'activité. donc oui ce n'est pas impossible de gérer des CH avec des enfants mais c'est beaucoup plus compliqué. des gîtes, pas trop d'incidence, pas du tout les mêmes contraintes d'exercice.

donc deux enfants en bas âge, faut vraiment réfléchir au projet. le second n'est pas scolarisé, donc mode de garde obligatoire une partie de la journée donc frais à prendre en compte. et pendant les périodes de rush comme l'été et les autres we de pont ou vacances de pâques, bah gérer les CH, les clients avec les enfants dans les pattes, je suis cru désolé mais c'est galère.

et je dis ça, ma dernière à bientôt 6 ans, c'est pas un BB.

et si maladie d'un enfant ou soucis physique d'un des deux parents, là commence le calvaire. donc rien d'impossible, je peux en témoigner mais la charge de boulot est énorme si vous vous lancez dans une grosse structure.

psykebo a écrit:

je ne suis pas d'accord, les enfants sont un frein pour ce genre d'activité. donc oui ce n'est pas impossible de gérer des CH avec des enfants mais c'est beaucoup plus compliqué. des gîtes, pas trop d'incidence, pas du tout les mêmes contraintes d'exercice.

donc deux enfants en bas âge, faut vraiment réfléchir au projet. le second n'est pas scolarisé, donc mode de garde obligatoire une partie de la journée donc frais à prendre en compte. et pendant les périodes de rush comme l'été et les autres we de pont ou vacances de pâques, bah gérer les CH, les clients avec les enfants dans les pattes, je suis cru désolé mais c'est galère.

et je dis ça, ma dernière à bientôt 6 ans, c'est pas un BB.

et si maladie d'un enfant ou soucis physique d'un des deux parents, là commence le calvaire. donc rien d'impossible, je peux en témoigner mais la charge de boulot est énorme si vous vous lancez dans une grosse structure.

Effectivement tout ça est à prendre en compte. Les contraintes en cas de maladie ou autres sont déjà de mises avec nos métiers, ça ne sera pas nouveau

Mais vos témoignages nous montrent que la gestion de gîtes est sans doute plus compatible avec une vie de famille.
Nos recherches et le montage du projet vont sûrement plus s'orienter vers cela, avec pourquoi pas la possibilité d'1 CH.
Mais comme je le disais plus haut, on voudrait de toute façon commencer "petit" et voir par la suite pour faire évoluer le projet. On pourra donc se rendre compte de la réalité du terrain et voir comment faire évoluer les choses de la meilleure manière possible.

je partage cette vision

Je suis direct, je le reconnais, mais c'est pour faire prendre conscience de façon réaliste et surtout en rendant compte d'un vécu. Nous rentrons dans notre 16ème année d'exploitation d'un "gros" établissement de chambre & table d'hôtes.

Dans des boulots ou les horaires ne sont pas compatibles avec ceux de l'école, c'est quand même nettement pire. Les copines infirmieres qui travaillent en 12h ou en décalé par exemple, sont obligées d'employer une personne pour la sortie d'école, d'autres renoncent carrément à leur poste vu le surcout lié a la garde d'enfant, c'est très très compliqué pour elles ; elles disent toutes ne pas voir leur enfant grandir. J'ai connu ça avec des horaires de cadre qui sont plus bureaucratiques et c'était pire au final car 8h 18h tu rates l'entrée et la sortie des cours. A coté gérer une CH dans laquelle son enfant peut demeurer à ses côtés, dans laquelle on peut s'organiser pour se libérer 30 minutes pour l'école, c'est quand même du luxe.

Il ne faut pas se leurrer, on est tous venu dans ce métier après une carrière professionnelle plus ou moins longue, et ce choix a été fait pour gagner en qualité de vie, pas pour y perdre. Bien sur avec l'expérience il y a aussi des côtés négatifs, tout n'est pas rose et on s'est tous retroussés les manches, mais c'est quand même génial d'etre son propre patron et de travailler a domicile, ca n'a pas de prix. Oui j'ai déjà fait des ménage a 1h du matin pour une arrivée le lendemain, je me suis retrouvé a tondre la pelouse de l'allée a la frontale, à nettoyer la piscine en pleine nuit.. Mais au fond n'est ce pas une chance inouie ?

Pour rien au monde je ne reviendrais a ma vie "d'avant"

Quand je bossais dans le privé, célibataire et sans enfant (et heureusement ! ), c'était 8h-20h minimum avec bien souvent des dossiers sous le bras à terminer et je ne compte même pas les nuits passées jusqu'à 2 ou 3 h du matin avec tout le staff de la CCI avant un contrôle FSE "inopiné" (on nous prévenait à 17-18h qu'il allait falloir rester    ).
A côté de ça,  bosser sur la ferme et sur les G et les CH + TH à mon domicile avec mes enfants dans les jambes (quel bonheur et quelle chance pour moi, je suis bien consciente que ça peut ne pas être le cas pour tous) en organisant ma journée, mes semaines comme je l'entendais, sans pression hiérarchique débile, j'étais rodée et je ne regrette vraiment rien. Je n'aurais pas eu le luxe de pouvoir m'occuper aussi bien de mes enfants si j'avais continué ce job.
Voilà, c'est juste un témoignage parmi d'autres, vu par une maman et pas un papa

C'est quoi FSE? Vos chefs étaient donc si nuls pour en avoir si peur.. l'arrivée subite des évaluateurs au sol et en vol  j'ai connu mais jamais de stress des chefs ni des équipages si par hasard ils avaient l'info avant. . La confiance regnait. Pas de consigne particulière ni d'heure sup pour pré-contrôler ou corriger. Ce type de réaction du chef est juste bonne à faire monter le stress et à révéler une fébrilité inutile. Plus la situation est critique plus le chef doit être calme ,on a un bel exemple en Ukraine.

C'est un joli témoignage de maman épanoui bien plus que ses ex-chefs

@Marie et Fabrice: La solution des gîtes avec mise en puissance progressive est certainement la solution la plus sage +1cb si ça peut vous faire plaisir mais ...

FSE fonds social européen Je peux t'expliquer en mp mais pas en public le pourquoi du comment

sur ce super fofo Marie, c'est une mine d'infos et de bonne humeur (presque toujours)

Je n'ai pas de CH, mais c'est clair qu'à force d'en côtoyer, je pense que perso j'aurais trouvé difficile de faire ce métier avec de jeunes enfants. Mais Isa a réussi, donc ça doit être possible, tout dépend de ton organisation familiale Je pense quand même que commencer avec un ou des gîtes permet de déjà se faire une bonne idée du métier, et si tout évolue comme prévu, ensuite seulement se lancer dans les CH En tous cas, c'est un beau projet, et vous avez raison de tenter votre rêve, l'avenir dira s'il est réalisable/réaliste ou pas, mais au moins vous n'aurez pas de regrets

scrat a écrit:

Je suis direct, je le reconnais, mais c'est pour faire prendre conscience de façon réaliste et surtout en rendant compte d'un vécu. Nous rentrons dans notre 16ème année d'exploitation d'un "gros" établissement de chambre & table d'hôtes.

Pas de soucis, au contraire. Il faut bien qu'on sache exactement dans quoi on met les pieds. Donc tout partage d'expérience, positif comme négatif, est bienvenue.

David a écrit:

Dans des boulots ou les horaires ne sont pas compatibles avec ceux de l'école, c'est quand même nettement pire. Les copines infirmieres qui travaillent en 12h ou en décalé par exemple, sont obligées d'employer une personne pour la sortie d'école, d'autres renoncent carrément à leur poste vu le surcout lié a la garde d'enfant, c'est très très compliqué pour elles ; elles disent toutes ne pas voir leur enfant grandir. J'ai connu ça avec des horaires de cadre qui sont plus bureaucratiques et c'était pire au final car 8h 18h tu rates l'entrée et la sortie des cours. A coté gérer une CH dans laquelle son enfant peut demeurer à ses côtés, dans laquelle on peut s'organiser pour se libérer 30 minutes pour l'école, c'est quand même du luxe.

Il ne faut pas se leurrer, on est tous venu dans ce métier après une carrière professionnelle plus ou moins longue, et ce choix a été fait pour gagner en qualité de vie, pas pour y perdre. Bien sur avec l'expérience il y a aussi des côtés négatifs, tout n'est pas rose et on s'est tous retroussés les manches, mais c'est quand même génial d'etre son propre patron et de travailler a domicile, ca n'a pas de prix. Oui j'ai déjà fait des ménage a 1h du matin pour une arrivée le lendemain, je me suis retrouvé a tondre la pelouse de l'allée a la frontale, à nettoyer la piscine en pleine nuit.. Mais au fond n'est ce pas une chance inouie ?

Pour rien au monde je ne reviendrais a ma vie "d'avant"

Merci du partage ! Effectivement, le but est quand même de trouver une meilleure qualité de vie pour tout le monde. Je continuerai de travailler au début bien entendu, mais mon souhait serait idéalement que je diminue petit à petit mon temps de travail d'infirmière parce que c'est clair, j'ai l'impression de ne pas voir assez mes enfants et ne pas profiter d'eux...

moulin.du.barthas@wanadoo a écrit:

Quand je bossais dans le privé, célibataire et sans enfant (et heureusement ! ), c'était 8h-20h minimum avec bien souvent des dossiers sous le bras à terminer et je ne compte même pas les nuits passées jusqu'à 2 ou 3 h du matin avec tout le staff de la CCI avant un contrôle FSE "inopiné" (on nous prévenait à 17-18h qu'il allait falloir rester    ).
A côté de ça,  bosser sur la ferme et sur les G et les CH + TH à mon domicile avec mes enfants dans les jambes (quel bonheur et quelle chance pour moi, je suis bien consciente que ça peut ne pas être le cas pour tous) en organisant ma journée, mes semaines comme je l'entendais, sans pression hiérarchique débile, j'étais rodée et je ne regrette vraiment rien. Je n'aurais pas eu le luxe de pouvoir m'occuper aussi bien de mes enfants si j'avais continué ce job.
Voilà, c'est juste un témoignage parmi d'autres, vu par une maman et pas un papa

Mais un témoignage qui nous encourage vraiment à franchir le pas!

yvon* a écrit:

@Marie et Fabrice: La solution des gîtes avec  mise en puissance progressive est certainement la solution la plus sage +1cb si ça peut vous faire plaisir mais ...

Effectivement, je pense que ça peut être la solution la plus sage pour débuter

perle a écrit:

sur ce super fofo Marie, c'est une mine d'infos et de bonne humeur (presque toujours)

Je n'ai pas de CH, mais c'est clair qu'à force d'en côtoyer, je pense que perso j'aurais trouvé difficile de faire ce métier avec de jeunes enfants. Mais Isa a réussi, donc ça doit être possible, tout dépend de ton organisation familiale Je pense quand même que commencer avec un ou des gîtes permet de déjà se faire une bonne idée du métier, et si tout évolue comme prévu, ensuite seulement se lancer dans les CH En tous cas, c'est un beau projet, et vous avez raison de tenter votre rêve, l'avenir dira s'il est réalisable/réaliste ou pas, mais au moins vous n'aurez pas de regrets

Merci pour votre encouragement. C'est sûr qu'après avoir eu plusieurs témoignages, commencer avec des gîtes semble la meilleure option. On va orienter nos recherches par rapport à ça du coup. On verra bien ce que l'avenir nous réserve et si on avait raison d'y croire !

Je suis aussi infirmier, un métier qui permet justement de s'adapter a tout.
Les premières années, je charbonnais a 90h par semaine en libéral, je doublais avec des vacations de week end, pas de vacances pour nous, plus les vacanciers a accueillir et a gérer, les ménages, le jardin, qu'on faisait la nuit. J'avais un salaire dingue, mais on avait plus de temps pour nous et tout partait dans les impôts et les travaux, on a failli y laisser des plumes car on était complètement accaparé par cela, on ne faisait même plus de calins  
Avec le recul et 10 ans de plus j'en serais incapable.
Puis j'ai diminué peu a peu au fur et a mesure que les gros travaux ont été faits et que le gite roulait mieux, la piscine faite, on a doublé les tarifs, etc, jusqu'a arriver a l'équilibre financier, et même délégué la gestion du ménage.
Puis 9 ans plus tard j'ai complètement arrêté infirmier.
Puis comme je m'ennuyais j'y suis revenu

Mais je choisis ou je travaille, quand, et si ca ne me convient pas, j'ai le pouvoir de dire "non". J'ai la chance d'avoir un super carnet d'adresses et de connaitre les patientèles donc je suis autonome dans la plupart des cabinets.

Je me renseigne pour aller un mois en guadeloupe, vu la situation la bas l'état te fait un pont d'or, il y a aussi le club med qui offre le billet d'avion AR et une chambre vue mer avec accès a tous les repas du club   Je me ferais bien un mois au soleil C'est juste pour des soins a domicile, et comme le gite roule tout seul en hiver... On y réfléchit pour voir si on peut cumuler avec une semaine de congés en couple

Notre expérience personnelle est "fraiche", mais si je peux apporter ma pièce à la réflexion. Nous sommes à La Rochelle.

Nous avons 5 meublés dont 2 en tourisme exclusivement de juin à septembre, et 100% de taux de remplissage (pour le moment)

Nous travaillons tous les 2 à 35h à côté et avons 4 enfants.

L'expérience m'a montré que faire sa semaine de travail + enfants + travaux maison + gérer toutes les paperasses/mails/questions à la c*n pour les résas + ménages + entrées/sorties = j'étais morte à la rentrée de septembre...

Donc attention à se ménager. Si c'est un "confort" de vie que vous cherchez, faites par palier.

David a écrit:

Je suis aussi infirmier, un métier qui permet justement de s'adapter a tout.
Les premières années, je charbonnais a 90h par semaine en libéral, je doublais avec des vacations de week end, pas de vacances pour nous, plus les vacanciers a accueillir et a gérer, les ménages, le jardin, qu'on faisait la nuit. J'avais un salaire dingue, mais on avait plus de temps pour nous et tout partait dans les impôts et les travaux, on a failli y laisser des plumes car on était complètement accaparé par cela, on ne faisait même plus de calins  
Avec le recul et 10 ans de plus j'en serais incapable.
Puis j'ai diminué peu a peu au fur et a mesure que les gros travaux ont été faits et que le gite roulait mieux, la piscine faite, on a doublé les tarifs, etc, jusqu'a arriver a l'équilibre financier, et même délégué la gestion du ménage.
Puis 9 ans plus tard j'ai complètement arrêté infirmier.
Puis comme je m'ennuyais j'y suis revenu

Mais je choisis ou je travaille, quand, et si ca ne me convient pas, j'ai le pouvoir de dire "non". J'ai la chance d'avoir un super carnet d'adresses et de connaitre les patientèles donc je suis autonome dans la plupart des cabinets.

Je me renseigne pour aller un mois en guadeloupe, vu la situation la bas l'état te fait un pont d'or, il y a aussi le club med qui offre le billet d'avion AR et une chambre vue mer avec accès a tous les repas du club   Je me ferais bien un mois au soleil C'est juste pour des soins a domicile, et comme le gite roule tout seul en hiver... On y réfléchit pour voir si on peut cumuler avec une semaine de congés en couple

Merci pour ton partage d'expérience ! J'ai été remplaçante en liberale pendant 5 ans. Et puis j'ai repris une patientèle. Si notre projet se concrétise, je redeviens remplaçante (plus de paperasse pour la facturation des soins, youpiii ) pour pouvoir "choisir" quand travailler. J'aimerais par la suite lever un peu le pied sur le métier d'infirmière. Arrêter complètement ? À voir... parce que j'aime bien quand même mon métier. Et en libéral on peut quand même se permettre de travailler moins de jours pour un salaire décent.
À voir....

LaureetVincent a écrit:

Notre expérience personnelle est "fraiche", mais si je peux apporter ma pièce à la réflexion. Nous sommes à La Rochelle.

Nous avons 5 meublés dont 2 en tourisme exclusivement de juin à septembre, et 100% de taux de remplissage (pour le moment)

Nous travaillons tous les 2 à 35h à côté et avons 4 enfants.

L'expérience m'a montré que faire sa semaine de travail + enfants + travaux maison + gérer toutes les paperasses/mails/questions à la c*n pour les résas + ménages + entrées/sorties = j'étais morte à la rentrée de septembre...

Donc attention à se ménager. Si c'est un "confort" de vie que vous cherchez, faites par palier.

Effectivement, je penses que, surtout en démarrant, on peut facilement se laisser déborder en voulant jouer à fond sur tous les fronts! Merci pour ton message